Quel est le problème

Sur cette page : Introduction, Extrait de l’article par Pascale Veilleux, Brève explication de la situation

Ici, nous expliquerons les principales raisons pour lesquelles nous sommes en désaccord avec la décision qui a été prise, ainsi que les procédures qui n’ont pas été suivies

Il est crucial de souligner que l’élimination d’un nombre important de places de stationnement aura un impact négatif sur la vie quotidienne et la qualité de vie de nombreux résidents de notre communauté. De plus, nous croyons que le processus de prise de décision a manqué de consultation adéquate et de transparence, ne tenant pas compte des besoins et des préoccupations des habitants de la zone touchée. Il est essentiel que les autorités comprennent pleinement l’impact de tels changements et s’assurent que toutes les étapes procédurales soient rigoureusement respectées afin de protéger les droits et le bien-être de la communauté.

Démarche auprès du conseil d’administration de la SDC du Faubourg

Extrait de l’article « Vives tensions au conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste », écrit par Pascaline Lamare, le 30 janvier 2024.


… D’autres ont dit craindre pour les commerces, dont plusieurs ont une clientèle qui peut venir de loin et qui ne peut ou ne veut prendre les transports en commun. À cet effet, le directeur général de la SDC du Faubourg a tenu à préciser que l’organisme appuie le projet. 

Le 18 avril 2024, nous avons rencontré la présidente du CA, Véronique Parent, pour lui demander la résolution de la SDC à l’effet que l’organisme appuie le projet de réaménagement. Madame Parent nous a répondu qu’elle ne se souvient pas que ce sujet ait été discuté à la table du Conseil.

Le 23 avril 2024, M. François Blay-Martel, d.g. de la SDC, nous a contactés pour avoir plus d’information sur notre requête.

Il nous a dit qu’il n’était pas très au courant du projet St-Olivier / Philippe-Dorval, nous lui avons donc expliqué. Il a précisé que le sujet n’a pas été discuté au Conseil mais qu’il était conscient que le retrait des cases de stationnement aura un impact sur l’achalandage dans les commerces de ce secteur qu’il qualifie en dehors du quartier commercial. Il a ajouté qu’en tant que partenaire privilégié de la Ville de Québec, la SDC ne s’oppose jamais aux projets de la Ville.

Il a terminé la conversation en disant que les besoins des résidents du quartier ne font pas partie des préoccupations de la SDC.

Pascale Veilleux

Brève explication de la situation

Depuis le mois de juin 2024, les rues de Saint-Olivier et de Philippe-Dorval subissent d’importantes rénovations. Ces rénovations visent à remplacer les vieilles conduites d’eau, à rendre la zone plus respectueuse de l’environnement et à améliorer le climat urbain. Cependant, une conséquence majeure de ces changements est la modification de la disposition des rues, ce qui entraînera une réduction significative des espaces de stationnement. Cela a causé beaucoup de mécontentement parmi les résidents locaux, menant à la formation d’un mouvement citoyen ainsi qu’à la création de ce site web.

Les résidents se sont regroupés pour sensibiliser et exprimer leurs préoccupations aux conseils de quartier et de ville concernant les effets néfastes de la réduction des espaces de stationnement sur leur quotidien. Sur la page ‘Pourquoi c’est important‘, nous fournissons des informations sur la manière dont l’absence de places de stationnement près des maisons aura un impact négatif sur la vie, le confort et la situation financière des résidents, ainsi que les défis supplémentaires que cela créera pour les familles avec enfants et les résidents âgés.

La ville de Québec a proposé trois scénarios potentiels pour le réaménagement des rues :

  • Statut quo – Pas de changement dans le nombre actuel de places de stationnement.
  • Scénario un – Une réduction d’au moins 12 % des places de stationnement.
  • Scénario deux – Une réduction de plus de 50 % des places de stationnement.

La lutte pour trouver du stationnement dans cette zone est déjà importante, particulièrement pendant les fins de semaine, les mois d’été, les grands événements de la ville et l’hiver. L’objectif principal de notre groupe est de plaider pour le maintien du statu quo ou l’adoption du scénario numéro un. Nous nous opposons fermement au scénario numéro deux en raison de sa réduction drastique des places de stationnement. Notre approche consiste à présenter des explications factuelles et rationnelles pour illustrer les impacts négatifs que ce scénario aura sur l’ensemble de la communauté.

En tant que citoyens de cette région, nous sommes déçus et frustrés que nos besoins et opinions n’aient pas été pris en compte dans le processus de décision. Bien qu’il soit connu que le conseil de quartier a mené des consultations, elles ciblaient principalement un groupe spécifique – ceux qui ne possèdent pas de voiture ou qui veulent éliminer les voitures du quartier – au lieu de mener une enquête équilibrée incluant tous les groupes de personnes et leurs opinions variées. Cette approche biaisée ne constitue pas une base fiable pour apporter des changements irréversibles à notre mode de vie. Sur la page ‘Pourquoi c’est important‘, nous fournissons des explications détaillées sur les raisons pour lesquelles l’élimination des voitures n’est pas une option viable et comment cette décision affecterait négativement la vie de nos membres de la communauté.

En réponse, notre groupe a mené une enquête indépendante dans le quartier. Vous pouvez voir toutes les questions et réponses détaillées en téléchargeant le fichier PDF disponible sur la page ‘Mouvement en action‘. Notre sondage, qui a un taux de précision de 95 %, a révélé les éléments suivants :

– Seulement 16 % des répondants soutiennent le choix de réaménagement fait par la ville de Québec.

– Parmi les propriétaires de voitures, un nombre stupéfiant de 94 % ne sont pas d’accord avec le scénario sélectionné par la ville (Scénario deux).

– Plus de 85 % des répondants n’ont pas participé à la consultation de la ville en 2022. La raison principale de cette non-participation était le manque de sensibilisation au processus de consultation.

Nous croyons que si la ville souhaite retirer les voitures de la zone ou réduire considérablement le nombre de places de stationnement, elle doit fournir des alternatives viables aux résidents. Une solution potentielle serait de développer un système de transport en commun robuste, permettant de se déplacer rapidement et facilement dans la ville. De plus, la mise à disposition de places de stationnement gratuites ou disponibles pour les résidents pourrait aider à atténuer les inconvénients causés par la réduction des places de stationnement.

Notre objectif est de parvenir à un accord où nos voix sont entendues et nos besoins pris en compte. Nous croyons en la possibilité de vivre dans une société respectueuse où une communication ouverte assure que tous les groupes soient considérés. Actuellement, la position exprimée par les responsables – ‘ceux qui étaient ici avant peuvent partir’ – ne reflète pas une volonté de coopérer ou d’écouter. Cependant, en continuant à engager un dialogue, en présentant de nouvelles informations vérifiées et en prouvant l’intégrité de nos données, nous croyons que nos préoccupations seront entendues et prises en considération.

Beaucoup d’entre nous vivent dans ce quartier depuis des années et aiment profondément notre voisinage. Nos actions sont motivées par le désir de vivre dans un environnement confortable où chaque individu a le droit de décider s’il veut posséder une voiture et disposer d’un endroit pour se garer près de chez lui, tout comme tous les autres citoyens de la ville de Québec. Vivre sans voiture devrait être un choix, tout comme vivre avec une voiture l’est également.